Douze mois



SENDER :

Je suis contente pour vos trouvailles. Avez-vous réussi à ouvrir cette boîte depuis ? Si oui, qu’il y a-t-il dedans ? J’ai l’impression que cette boîte me dit quelque chose; la nuit dernière, j’ai justement rêvé d’une boite rouge qui renfermait une petite boule lumineuse. Après tout, ce n’est qu’un rêve. Les personnes qui ont essayé de s’introduire dans l'entrepôt semblaient être des hommes, et ils parlaient une langue inconnue. Je ne sais pas leurs intentions, mais je pense qu’elles n’étaient pas bonnes. Il y a quelques jours, j’ai entendu quelqu’un toquer à la porte, avec le même schema que je vous avait indiqué, j’ai donc répondu et une femme semblait paniquée et m’a parlé dans la même langue que les hommes de la dernière fois. Elle a réussi à me balancer une lampe torche et un briquet par la fenêtre cassée. Je pense qu’elle est partie directement après puisque je l’ai entendue courir au loin puis plus aucun bruit. Etait-elle l’une des vôtre ? Grace à la lampe torche et le briquet, j’ai commencé à mieux explorer l’endroit, et j’ai remarqué que je pouvais voir une église par la fenêtre. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Il nous reste maintenant un mois de moins. Le temps passe lentement. J’espère trouver une clé rapidement.

RECEIVER :

Bonjour. Nous espérons que vous allez bien. Je suis très inquiet, trois hommes sont partis à votre recherche, et n’ont rien trouvé. La femme n’était pas l’une des notre. Nous partons dès demain vers une zone industrielle un peu plus éloignée. Et proche d’une Église, si j’en crois les plans que nous avons réussi à conserver. Cela dit, je ne peux vous promettre qu’ils soient là ce mois ci, ni que l’Église soit encore présente. Grâce au Divin, la femme vous a tout de même fourni des objets importants. Cette langue inconnue m’intrigue cela dit, et le fait qu’elle ai eu connaissance du code me fait penser que nos messages ne sont pas secrets. Méfiez vous. Nos hommes partirons avec la boîte. Elle pourra vous servir à les identifier. Nous ne savons toujours pas ce qu’elle contient. Ici, les choses se compliquent. Notre communauté tombe malade. Nous ne sommes plus que 7, dont deux enfants. L’un de nos abris s’est effondré. C’est un désastre. Je ne sais pas ce que demain nous réserve, mais l’avenir paraît très sombre. Je ne peux quitter les miens, et j’ai le devoir de conserver un accès à l’ordinateur. Je continue de prier le Divin. Prenez soin de vous.